Petit Zizou

Publié le par Pascal Cabero

 Y a t-il des raisons de se réjouir, faut-il en rire ou en pleurer...
 Crise financière nous dit-on. Le serpent capitaliste se mord la queue et se fait des noeuds coulants dans les anneaux. Qui étrangle t-on ?
 Les banques françaises et européennes sont dans leurs petits souliers. Voilà presque dix ans qu'elles s'amusent avec les jouets des autres, sur le tapis vert de la finance internationale. Seulement, problème. Elles se sont fait refourguer des titres minés, du produit financier de seconde main, elles ont investi nos propres deniers sur de l'insolvable! Autrement dit, elles se sont fait blouser comme le toutiste moyen sur un marché napolitain. 
 L'effet domino ça s'appelle. Une seule banque s'écroule et tout est dépeuplé. Lehman et frère, Natixis, Dexia... ça fait un joli bruit quand ça tombe. On a l'impression que ça va plus s'arrêter. Ah la belle gueule de bois! la belle crise de confiance, le statu quo des familles... Heureusement notre président du haut de ses talonnettes pérore que l'état garantira chaque euro épargné. Ouf, on respire... Oh combien de banquiers, combien de capitaines (d'industries) vont se refaire une trésorerie sur une fiscalité supportée par la masse. La masse laborieuse, la masse anonyme, la masse muette, la masse à la masse à qui on vend de l'éco-citoyenneté, de la conscience environnementale, du développement durable, de la déontologie sociétale, des voitures hybrides, et des assurances Générali.
 Tout compte fait mieux vaut en rire... Pas vrai Zizou. 

Publié dans De qui se moque-t-on

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